La plupart des bikeuses se voient déjà les cheveux au vent et avoir l’allure de Sally Halterman, la première femme à avoir reçu un permis moto à Washington en 1937. La réalité est toute chose, car avant de pouvoir affronter l’asphalte à dos de sa bécane, il faut commencer par avoir son permis. Voici notamment quelques conseils qui permettent de passer le permis moto avec brio quand on est une femme !
Les femmes et le permis moto
Beaucoup aimeraient pouvoir dévaler les dénivelés des routes à une vitesse folle, mais peu ont osé franchir les portes d’une moto-école. L’appréhension de devoir conduire sous les yeux d’un moniteur réussit à en refroidir plus d’un, mais ce qu’il faut savoir, c’est que comme le permis auto, ce n’est qu’un mauvais cap à passer et la plupart des excuses énoncées ne sont que de faux prétextes pour y échapper. L’examen du permis est le même aussi bien pour l’homme que pour la femme alors, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
On sait aujourd’hui que 14% des candidats au permis motos sont des femmes, l’on peut dire que les chiffres sont en hausse progressive puisqu’elles ne représentaient que 1,55 % des candidats inscrits au permis moto dans les années 70. Des milliers de femmes découvrent ainsi chaque année le plaisir de la moto, elles enfilent leur casque modulable et part en aventure dans des road-trip aux quatre coins du monde, en groupe, avec un club ou avec des amis.
Les fausses excuses à oublier avant de passer le permis moto
Il est certes vrai que le permis moto n’est pas une épreuve facile, mais si les hommes y arrivent, pourquoi pas les femmes ? Les taux de réussite des candidates au permis B avoisinent d’ailleurs les 90%. Pour celles qui se disent qu’elles n’ont pas le temps pour passer le permis moto entre le boulot, l’entretien de la maison et les enfants, il faut se dire que l’épreuve prend au maximum une quarantaine de minutes, c’est bien peu comparé aux temps passé à faire du shopping ou à faire un grand ménage par exemple. Il faut voir le permis moto comme un objectif à atteindre et il suffit de se donner le moyen pour le réaliser quitte à réorganiser le planning.
Pour celles qui craignent de ne pas être prises au sérieux, qui craignent d’être mal vues par les moniteurs ou qui ont peur des préjugés masculins, il faut savoir que les mentalités ont bien évolué et les enseignants mettent les femmes au même rang que les hommes aussi bien lors des formations que lors des épreuves. Pour ce qui est du choix de la moto-école, il convient de se renseigner sur les forums de discussion et s’intéresser aux témoignages des membres féminins qui ont déjà passé le cap. Pour celles qui n’ont pas d’expérience du deux-roues, il est plus judicieux de commencer par des pratiques régulières à l’extérieur, sur une petite cylindrée pour se familiariser avec la moto et de monter en gamme et en cm3 au fur et à mesure. Avec une bonne expérience, il sera plus facile par la suite de faire ses preuves devant le moniteur de moto-école aussi bien dans les tests pratiques qu’oral.